Thursday, August 4, 2011

La Banque nationale aimerait affaiblir le franc

Franc fort: Nicolas Rossé et la presse Suisse commentent les mesures prises par la BNS



Si la presse suisse est quasiment unanime à saluer les mesures annoncées hier par la BNS pour lutter contre la surévaluation du franc, les appréciation varient quant à leur efficacité. Et les commentateurs rappellent le dilemme classique entre monnaie forte et risque d’inflation.

Pressée d'agir de toutes parts, la Banque nationale suisse (BNS) est intervenue mercredi pour contrer l'appréciation du franc, qui pénalise les exportations et représente une menace pour l'évolution de l'économie. L'institut d'émission estime d'ailleurs que les perspectives de l'économie helvétique se sont considérablement détériorées.

La BNS a donc réduit la marge de fluctuation du Libor de 0%-0,75% à 0%-0,25%. Cette première mesure vise à rapprocher autant que possible de zéro le Libor pour les dépôts à trois mois en francs. Par cette décision, la Banque centrale accepte en quelque sorte de créer de l'inflation. Un luxe qu'elle peut toutefois se permettre, la Suisse affichant le deuxième plus bas niveau de renchérissement des pays de l'OCDE derrière le Japon.

La BNS va également augmenter ces prochains jours de manière substantielle les liquidités sur le marché monétaire en francs. Elle entend ainsi accroître les avoirs que les banques commerciales détiennent en compte de virement à la BNS. Ceux-ci passeront de près de 30 milliards de francs actuellement à 80 milliards.

Un signal

Sans se faire trop d'illusions quant aux effets escomptés, politiciens et économistes ont salué mercredi le signal délivré par la BNS. Message identique dans la presse suisse de jeudi, où le terme «signal» apparaît dans la majorité des commentaires.

«Beaucoup de bruit pour rien ? Non, estime ainsi le Blick. A lui seul, le signal envoyée par la Banque nationale a fait son effet» et «les interventions de la Suisse ne devraient pas se perdre comme des gouttes dans la mer, mais générer des vagues propre à décourager la ruée sur le franc».

«Tout le monde n’est pas un meurtrier potentiel»

Drame en Norvège: reportage au coeur d'un pays multiculturel L'auteur du massacre est un ex-membre du parti du progrès. La rhétorique anti-migratoire de ce parti d'extrême droite peut-elle être associée d'une manière ou d'une autre aux actes terribles d'un homme?



Après le massacre un psychiatre dresse pour swissinfo.ch le profil des criminels dangereux. Chef du l’unité de psychiatrie attachée au département zurichois de la Justice, Frank Urbaniok démonte plusieurs mythes sur les criminels violents.

Le 22 juillet, Anders Behring Breivik, un extrémiste de droite norvégien, a fait exploser une bombe dans le quartier gouvernemental d’Oslo, tuant 8 personnes. Il s’est rendu ensuite sur une île qui abritait un camp des jeunesses travaillistes et y a abattu 69 personnes, pour la plupart des adolescents.

swissinfo.ch: Un homme de 32 ans, sans antécédents violents, a froidement tué 77 personnes, ne s’est pas suicidé et plaide désormais non coupable des charges de terrorisme. Qu’en pensez-vous?

Frank Urbaniok: Lorsque nous analysons le modèle d’infraction, c’est-à-dire la manière dont quelqu’un commet un crime, nous remarquons deux éléments très importants: il ne s’est pas suicidé et il insiste sur son propre schéma de croyance consistant à affirmer qu’il est en guerre.

Il y a deux manières d’interpréter le fait qu’il ne s’est pas suicidé. Il peut s’agir d’une sorte de psychose indiquant qu’il souffrirait d’un grave trouble psychiatrique. En raison de symptômes délirants, des gens croient en ce qu’ils font. C’est ce que nous appelons être psychotique. Mais, le degré de préparation et le sang-froid avec lequel il a commis son crime contredisent fortement cette hypothèse. Ce qui est beaucoup plus probable, c’est que nous avons affaire à un criminel qui a des convictions bien ancrées.

Il faut faire une différence entre maladie psychiatrique et dangerosité. Il existe beaucoup de traits de la personnalité qui sont associés à une propension à la violence, mais il ne s’agit pas de troubles psychiatriques.

swissinfo.ch: L’avocat d’Anders Behring Breivik déclare que son client semble fou, ce que conteste le chef de la police. Est-il véritablement fou?
F. U. : Je ne le crois pas. Il est naturel que l’avocat affirme cela. Mais il y a des preuves solides qui montrent que le tueur est responsable de son crime: la longue période de préparation, le caractère méthodique et le sang-froid.
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Die Erstbesteigung, an die niemand glaubte

Zwei gutbetuchte Brüder, die ein paar Gämsjäger anheuern: So begann, was 1811 in der Erstbesteigung der Jungfrau gipfelte. Der Erfolg war der Startschuss zur touristischen Erschliessung des Berner Oberlandes und der Alpen.

Tagesschau vom 03.08.2011

Am 3. August 1811 standen Johann Rudolf und Hieronymus Meyer, Söhne eines wohlhabenden Textilfabrikanten aus dem Kanton Aargau, als erste Menschen auf dem Gipfel der Jungfrau.

Die 4158 Meter hohe Riesin aus Fels und Eis bildet mit den benachbarten Gipfeln das heute weltberühmte Dreigestirn Eiger, Mönch und Jungfrau, das im eingeläuteten Zeitalter des Tourismus zum Markenzeichen des Berner Oberlandes wurden.

Die Idee war kühn, wenn nicht verrückt, denn das Bergsteigen stand damals erst in seinen Anfängen, die Blütezeit des Alpinismus sollte erst ein halbes Jahrhundert später eingeläutet werden.

Die Brüder Meyer gingen davon aus, dass der Aufstieg auf der Südflanke am besten zu bewerkstelligen sei. Dies bedeutete einen langen und abenteuerlichen Anmarsch über die Pässe Brünig und Grimsel ins Rhonetal, weiter über Aletsch-, Oberaletschgletscher und Beichpass ins Lötschental und von dort aus schliesslich über die Lötschenlücke ins Jungfrau-Aletschgebiet.

Den Entdeckern war nicht bewusst, dass von der einheimischen Oberwalliser Bevölkerung noch niemand je einen Blick auf die Jungfrau geworfen hatte: Die Sicht ist verdeckt durch Bergketten, die den Aletschgletscher flankieren, die längste Eiszunge Europas.

Als Führer heuerten die Meyer-Brüder zwei Fiescher an, die Älpler und Gemsjäger Joseph Bortis und Alois Volker.

Weniger geeignet, weil Dialekt.......
Schweiz aktuell vom 02.08.2011

Tuesday, July 26, 2011

"Internet ist noch nicht im Kopf der Politiker"

Voraussichtlich 3000 Kandidatinnen und Kandidaten, darunter einige Auslandschweizer, werden an den Eidgenössischen Wahlen im Herbst teilnehmen. Aber nur wenige von ihnen betreiben einen modernen Wahlkampf. Laut Politologe Mark Balsiger ist das ein Fehler.

10vor10 vom 18.07.2011


swissinfo.ch:
Wie viel Geld kostet eine effiziente Wahlkampagne?
Mark Balsiger: Man muss zwischen 20'000 und 200'000 Franken kalkulieren. Das ist ein weites Spektrum, denn das Budget hängt von vielen Faktoren ab. Es beginnt mit dem Kanton eines Kandidaten. In grossen Kantonen wie Zürich, Bern oder der Waadt sind grössere Ressourcen nötig als in kleinen Kantonen. Denn die Kandidaten müssen eine grössere Wählerschaft erreichen; zudem ist die Konkurrenz härter.

Ausserdem präsentiert sich die Situation nicht für alle Kandidaten gleich. Für amtierende National- oder Ständeräte reichen auch einige tausend Franken. Sie weisen einen grossen Vorteil auf, denn in der Regel sind sie bereits in den Medien präsent und können auf ein umfangreiches Netzwerk bauen. Es ist kein Zufall, dass rund 85 Prozent der amtierenden Parlamentier, die erneut kandidieren, wieder gewählt werden. Neue Kandidaten müssen hingegen ein Image aufbauen und sich im Wahlkampf profilieren. Dafür braucht es schon mehr Mittel.

Monday, July 25, 2011

«To be or not to be»… le boson de Higgs

«Nous vivons des temps réellement excitants», a dit lundi le directeur du CERN à propos des premiers résultats du LHC, le plus grand accélératreur de particules du monde. La machine commence à remplir les espoirs placés en elle. Dont celui de trouver (ou pas) le fameux boson de Higgs.


Le gratin de la physique des particules (dont deux Prix Nobel) est actuellement réuni à Grenoble. 700 physiciens du monde entier y participent à la «Europhysics Confernence on High Energy Physics» 2011. C’est ce cadre que le CERN a choisi pour présenter et discuter les premiers résultats du LHC.

Le démarrage de l’accélérateur à 6 milliards de francs avait, on s’en souvient, été assez problématique. Quelques jours après sa mise en service en septembre 2008, le LHC avait dû être arrêté en raison d’une panne électrique affectant le système de refroidissement. Comme la machine doit fonctionner à une température proche du zéro absolu, il avait fallu une année pour réparer et surtout refroidir à nouveau la partie du tube concernée.

Wednesday, July 20, 2011

Asyl: "Vorsicht bei Rückschaffungen nach Italien"

Laut der Schweizer Flüchtlingshilfe ist Italien überfordert mit der Aufnahme von Flüchtlingen. Sie fordert, Rückführungen nach Italien auszusetzen. Bern antwortet, Rom halte sich an die Regeln. Der italienische Flüchtlingsrat verlangt aber mehr Flexibilität.


Tagesschau vom 18.04.2011

Im ersten Semester dieses Jahres hat die Schweiz rund 1600 Personen in Dublin-Staaten ausgeschafft, darunter etwa tausend nach Italien.

Der Vertrag von Dublin, dem die Schweiz auch angehört, sieht vor, dass ein Asylbewerber, der bereits in einem anderen Vertragsstaat ein Gesuch eingereicht hat, dorthin zurückgeschickt werden kann.

Dieser Staat ist auch zuständig für die Bearbeitung des Asylantrags und, im Falle eines negativen Entscheids, eine allfällige Rückführung in das Herkunftsland.

"Auch Personen, welche in Italien die Flüchtlingseigenschaft erfüllen oder einen Schutzstatus erhalten haben, sollten trotzdem nicht mehr dorthin zurückgeschafft werden", schrieb die Schweizerische Flüchtlingshilfe (SFH) Anfang dieser Woche.

Sonia Fenazzi, swissinfo.ch